On parle souvent d’écologie comme d’une question “de comportement”, mais la vérité, c’est que le problème n’est pas seulement individuel. Trier ses déchets ou éteindre la lumière ne changera rien si, en face, le système économique continue à produire, consommer et détruire sans limites.
L’écologie, ce n’est pas un supplément de bonne conscience : c’est une remise en cause du modèle actuel. C’est refuser qu’on sacrifie les sols, les océans, les forêts, et les générations futures pour quelques points de croissance. C’est aussi repenser la justice sociale — parce que ce sont toujours les plus précaires qui subissent le plus les conséquences du dérèglement climatique.
On ne sauvera pas la planète avec des slogans verts, mais avec des choix politiques courageux : planification écologique, relocalisation des productions, sobriété collective, partage des richesses et des ressources.
L’écologie, c’est finalement redonner du sens au mot “vivre ensemble” — pas seulement entre humains, mais avec tout ce qui vit.
Peut être faudrait il repenser tout le système économique pour réellement avoir de l’impact plutôt que prendre une douche à la place d’un bain.